Le 18 mars prochain nous saurons si notre candidature à l’organisation des Jeux Olympiques d’Hiver de 2018 est retenue par le CNOSF. « En cas d’échec, quel est votre plan B ? », me demandent souvent les journalistes. Mais les JO sont précisément notre plan B : un formidable accélérateur de développement économique et social pour notre ville, l’opportunité de gagner 15 ou 20 ans sur des dossiers que nous pensons être essentiels pour l’avenir des Grenoblois. Le logement en fait partie. Il est au cœur des priorités sur la base desquelles nous avons été élus au printemps dernier. Il l’est davantage encore en ces temps de crise économique mondiale. Une crise qui risque de frapper plus durement encore cette année les plus défavorisés de nos concitoyens.
Pour l’équipe municipale, le droit au logement est la première des solidarités à mettre en œuvre. Malgré le désengagement de l’Etat, constant ces dernières années, plus rude encore cette année (budget en baisse d’au moins 7%). Malgré des difficultés croissantes des bailleurs sociaux pour continuer à construire des logements neufs. En tenant compte d’une nouvelle donne sociétale : progression constante des familles monoparentales, vieillissement de la population et augmentation du nombre de retraités aux ressources plus faibles…
Autant de raisons qui nous conduisent à ne pas baisser la garde et à souligner un peu plus encore les choix politiques qui sont les nôtres depuis longtemps (2013 logements sociaux construits entre 1995 et 2008, contre 990 entre 1983 et 1995).
En 2009, nous consacrerons plus de 3,3 millions d’euros à la politique du logement, dont 2,7 pour le logement social (+ 15% par rapport à 2008). L’an dernier, 1085 logements ont été livrés à Grenoble, dont 300 logements sociaux. Cette année, plus de 400 logements sociaux sont programmés.
Le 26 janvier, le conseil municipal a voté une délibération cadre sur la politique du logement, avec un plan d’action ambitieux sur cinq ans.
Un plan que nous voulons au service d’un habitat durable et d’une plus grande mixité sociale (35% de logements sociaux sur les quartiers de Bonne et Bouchayer-Viallet).
Un plan qui intègre des offres spécifiques pour les seniors et les étudiants.
Un plan de nature à soutenir la filière du bâtiment, donc l’emploi, à l'orée d'une année 2009 où il nous faudra tout entreprendre pour limiter au maximum les effets de la crise sur notre territoire.
Jeudi matin, avec Monique Vuaillat, mon adjointe au Logement et à l'Habitat, présidente d'Actis, nous avons inauguré la première tranche de l'opération de démolition - reconstruction de la Cité Jean Macé.