Le beau succès du salon de la mobilité à Paris, organisé par le GART et l'UTP, m'a conforté dans la nécessité de développer encore davantage notre politique de développement des modes de transports doux, dans la lignée des objectifs que je défends en matière de solidarité et de développement durable.
Solidarité, car les transports publics sont déterminants pour assurer la cohésion sociale du territoire. Il est de notre devoir, en tant que responsables politiques, de garantir à tous une offre de transports accessibles, permettant de relier les hommes et les territoires, et donnant ainsi davantage de cohérence à l'aménagement. En tant que Député-Maire de Grenoble et Président du GART, je m'y emploie avec conviction et détermination, tant sur le plan local que national.
Développement durable, car même si les prises de conscience sont tardives face à l'ampleur du chantier, nous savons tous aujourd'hui combien il est majeur de contribuer à l'effort collectif pour réduire les effets de serre et lutter contre la pollution, afin de garantir aux générations futures une qualité de vie acceptable. La voiture particulière doit connaître une alternative : l’intermodalité, les connexions entre train, tram, bus, vélo et automobile doivent nous mobiliser.
Sur cette question, nous le savons, la question des transports n'est pas la seule en cause et, en tant que membre de la commission nationale sur les effets de serre, je sais combien il faudra redoubler d'efforts pour satisfaire l'objectif, quasi utopique, de diviser par 4 les émissions de CO2 d'ici 2050 !
Par la présence de participants européens et de nombreuses collectivités locales, par la nature des problématiques abordées durant ces trois jours, le trait dominant de ce salon, que j'ai clôturé le 15 juin, restera résolument la volonté d'être européen. Nous avons bien entendu abordé la question du récent accord des Ministres des transports européens.
Face à la menace que représentait pour le service public l’ouverture du marché des transports publics à la concurrence, j’étais intervenu en tant que Président du GART, pour que soit préservée la possibilité pour les collectivités locales de décider en toute liberté du mode de gestion du service de transport, par exemple en la confiant à une régie. Il s'agit en fait de la défense de notre conception française du service public.
Tout en restant mobilisé pour garantir à chacun un service public de qualité, je me réjouis donc de cet accord qui, en admettant le principe selon lequel les collectivités publiques sont libres d’administrer leur service de transports, marque incontestablement une avancée.
"La voiture particulière doit connaître une alternative : l’intermodalité, les connexions entre train, tram, bus, vélo et automobile doivent nous mobiliser" : Le nouveau tram ne passe même pas par la gare. Bravo pour les connexions !! Encore une fois vous n'avez pensé qu'aux Grenoblois et non à ceux qui habite à l'extérieur. C'est pas grave, on continuera à bouchonner, comme tous les jours et même pendant les périodes de vacances, tellement que vous avez mis sans dessus Grenoble ! A force de vouloir réduire la pollution tout en prenant de mauvaise mesures, vous obtiendrez l'effet inverse. Ex : En ce moment, pic de pollution, vitesse limitée à 70 km/h, alors que personne ne dépasse les 10 km/h. Les bouchons créé de la pollution. Il faut donc supprime les bouchons. Mais pour ça il faut vraiment réflechir et éviter les bourdes du genre du nouveau Tram.
Rédigé par : G | 24 juillet 2006 à 17:20
Certe, mais on ne supprime pas les bouchons en améliorant l'offre routière car la demande crée l'offre...et on a encore plus de bouchons...d'ailleurs en ce qui concerne ceux qui habitent a l'extérieur il ya a des bus VFD tres pratiques...lignes express notamment...
Revenant a votre intervention M. Destot il se trouve que je suis particulièrement content de trouver dans mes élus des personnes a la pointe du dévelopement des transports en commun en france...on ne peut pas nier que la qualité de vie s'améliore vraiment a grenoble...grace a une politique de long terme qui mérite d'etre continuée...si seulement ce genre de question pouvait dépasser les clivages politiques...
J'espère de tout coeur que cette question ne sera pas oubliée lors de cette campagne présidentielle...
Rédigé par : LH | 25 septembre 2006 à 22:32