Alors que nous sommes à J-4 des Jeux de Turin, les Grenoblois étaient nombreux ce lundi 6 février dans les rues de Grenoble et place Paul Mistral, où ils étaient plus de 6 000 venus braver le froid pour vivre le passage dans notre ville de la flamme olympique des Jeux de Turin.
Dans le parc, sur le bord des rues, où régnaient une véritable ferveur populaire, certains se remémoraient les grands moments des JO de 1968, d'autres plus jeunes étaient venus acclamer les médaillés olympiques et sportifs présents, Franck Piccard, Jean Alesi, Florence Masnada, Edgar Grospiron, Isabelle Blanc, Brian Joubert, et rêver le temps du passage de la flamme à la magie des Jeux.
J'avais tenu à ce que 38 ans après l'ouverture des Jeux de 1968, Marielle Goitschel et Alain Calmat soient réunis, à Grenoble, pour rallumer symboliquement la vasque olympique.
Et, ce fut un moment chargé d'émotion pour tous, pour les Grenoblois venus si nombreux, lorsque Marielle Goitschel arriva à 13h00, rejoindre Alain Calmat sur le podium.
Une image symbolique pour tous ceux qui ont en mémoire l'ouverture des Jeux de 1968, et le dernier relais d'Alain Calmat et l'allumage de la vasque.
La preuve s'il était besoin qu'aujourd'hui encore, l'esprit olympique est toujours bien présent dans notre ville.
Cette mobilisation forte, cet engouement populaire autour des valeurs de l'olympisme et l'émotion si perceptible chez les sportifs, dans le public, me portent à rêver à une candidature de Grenoble aux Jeux d'hiver de 2018, 50 ans après.
Fort du soutien des Grenoblois et en lien avec le mouvement olympique et sportif français, nous continuons à travailler à cette candidature avec tout le sérieux, le professionnalisme mais aussi l'enthousiasme qu'exige un tel projet.
Etre candidat aux JO de 2018 est sans nul doute une formidable opportunité pour notre ville, l'occasion de créer un nouvel élan au développement, au dynamisme et à la cohésion de tout un département, de toute une région.
C'est aussi avant tout une formidable aventure collective!